Le sujet électrique va très rapidement devenir majeur
Année après année, les incidents d’alimentation électrique augmentent et causent de plus en plus de dégâts dans les entreprises. Chaque année, les directions informatiques sont confrontées à des situations d’urgence.
En dépit d’une relative stagnation de la consommation globale électrique en France, les entreprises voient leur consommation électrique (notamment sur l’informatique) croitre, alors que les incidents d’alimentation se multiplient. Coupures de courtes durée (orage, instabilité, ..) de moyenne durée (défaillance d’infrastructures (Levallois 2013) ou de plus longue durée (tempêtes, inondations) entraînent toujours des conséquences importantes pour l’entreprise et ses clients.
Les solutions en place donnent exagérément confiance
Pourtant, les différents systèmes en place sont souvent pensés pour résoudre la question de la continuité énergétique. Mais ils se révèlent, expérience à l’appui, peu efficaces car les dispositifs n’ont pas suivi l’évolution des besoins. Ainsi à New York, seul 25 % des groupes électrogènes ont fonctionné normalement lors de la tempête Sandy en 2012.
Par ailleurs, les équipes ont souvent de mauvais réflexes, comme par exemple de redémarrer trop tôt l’informatique après la remise sous tension alors que le réseau est très fragile et que les batteries des onduleurs sont vides. Lors de la tempête Klaus, l’essentiel des dégâts survenus dans les entreprises l’ont été lors de la remise sous tension.
La situation se dégradeEnfin, les opérateurs de réseau (EDF / RTE / ERDF) ont communiqué sur la fragilité de l’approvisionnement lors des pics de consommation qui peuvent entraîner tendanciellement un système d’approvisionnement nettement moins fiable que celui auquel nous sommes habitués.
Face à cette réalité, les entreprises n’ont que peu de temps pour comprendre et ré-aligner leurs installations vis-à-vis des besoins réels d’une part et anticiper d’éventuelles coupures en mettant en place des procédures face à la coupure (alerte, coupures de l’informatique non critique, vérification des réseaux et principaux consommateurs, calcul des montées des températures dans les salles informatiques, procédures de démarrage des groupes, calcul des autonomies réelles et projection des délais de coupure, rétablissement du réseau, retour vers des niveaux optimum.
Prochaines date disponibles :
– 25 novembre 2014 – Paris
– 27 janvier 2015 – Paris
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