Bercy, 12h00. La nouvelle Zélande passe sans encombre, le réseau de téléphonie mobile est logiquement saturé pendant 2 heures… 13h00, la Nouvelle Calédonie passe, le réseau des distributeurs de billets tombe… il s’agira d’une fausse alerte. Plus tard le Japon arrête une centrale nucléaire, l’impression que tout va bien est grande, mais il y a un doute. Dans chaque pays, les remontées d’incidents mineurs sont très nombreuses, mais rien de très grave. A Paris, c’et la tour Eiffel qui fera passer tous les pays du même fuseau, sans pendule. Les Etats-Unis attendent leur tour, ils profitent de leur situation géographique privilégiée. Le lendemain, après le passage de Tahiti, toutes les infrastructures générales sont passées.
Le lundi 3 marque la reprise de l’activité. A 5h du matin, la cellule entreprise dirigée par Vincent Balouet lance son programme de vérification par la Nouvelle Calédonie. 500 entreprises seront interrogées par les réseaux Medef – CGPME – CCI. Tous les incidents sont répercutés vers les réseaux de fournisseurs et les différents acteurs. A 11h30, Christian Sautter intervient, la décision a été prise de clôturer l’opération. Une courte polémique s’installera quelques jours sur le coût des corrections et la réalité de l’opération. On saura plus tard que le passage à l’an 2000 aura coûté 21 milliards de Francs pour les seules grandes entreprises françaises. Il n’y aura pas d’autre chiffre. Cette évaluation permet de justifier les efforts consentis pour corriger les applications qui avaient démontré leur défaillances. Dans la presse la tempête a balayé le bug.
Partout, les dispositifs de crise sont maintenus pendant environ un mois, parfois plus. Les PC crise sont démontés, chacun doit s’occuper de lui-même…