La France, les entreprises, les administrations ont été confrontées, comme l’ensemble des autres pays, au problème du passage à l’an 2000, plus connu sous le nom « bug de l’an 2000 ». Pour des raisons historiques et techniques, les ingénieurs avaient pris l’habitude de coder l’année sur deux caractères au lieu de quatre. A l’approche de l’an 2000, il convenait donc de corriger les systèmes, au risque de provoquer des erreurs de calcul en chaîne. L’ensemble des systèmes techniques, informatique embarquée, informatique de gestion, de tous les pays du monde ont été concernés. Le premier document d’alerte relatant ce problème remonte à 1988, il émanait d’un technicien d’IBM-US et a été rapidement oublié.